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Par Pat Photographies le 23 Avril 2018 à 19:38
Parmi tous les châteaux de la Loire, Azay-le-Rideau n’est certainement pas celui qui a eu l’histoire la plus grisante : aucun roi n’y est mort, personne n’y a été empoisonné… bref, c’est un château relativement tranquille. Pourtant, Azay-le-Rideau est probablement le château qui a le plus de charme. Avec son miroir d’eau, Azay semble paisiblement posé sur son îlot et dès le premier coup d’œil il captive par sa beauté.
Le château actuel a été construit à partir de 1518 après l’acquisition du domaine par Gilles Berthelot, trésorier de François Ier, et son épouse Philippe Lesbahy. Mais en 1523, Gilles Berthelot est soupçonné de malversations et est frappé de disgrâce, l’obligeant à quitter le château encore inachevé. Il faut attendre le début du XVIIe siècle pour qu’Antoinette Raffin reprenne quelques travaux. Jusqu’à la Révolution Azay-le-Rideau passe de mains en mains mais ses propriétaires, parfois peu scrupuleux, laissent un château abandonné et dégradé.
En 1791, le marquis Charles de Biencourt (1747-1824) achète le château et entreprend une profonde restauration, donnant au monument son aspect actuel. Passionnés de botanique, les Biencourt ne se contentent pas de moderniser le château, ils réaménagent également le parc en dotant Azay-le-Rideau de son célèbre miroir d’eau et en y apportant des arbres exotiques tels que le séquoia et le cèdre. Ils ouvrent par ailleurs le château à la visite dès 1868 ce qui est alors extrêmement rare pour un bien privé.
La déroute intervient à la fin du XIXe siècle. Ruiné par le krach boursier de 1882, le descendant de la famille, Charles-Marie-Christian de Biencourt est contraint de vendre son patrimoine. Il se sépare dans un premier temps des œuvres d’art et du mobilier, puis de la plupart des terres. Le château, désormais vide, est mis en vente en 1899 et acheté par l’Etat en 1905 qui le classe dès 1914 au titre des Monuments Historiques.
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Par Pat Photographies le 18 Avril 2015 à 05:00
Chambre du Roi - Louis XIV
Je ne vous montrerai pas tout car le château se compose de 426 pièces, 77 escaliers, 282 cheminées et 800 chapiteaux sculptés
Chambre de la Reine
Chambre aux lauriers
Chambre du Comte de Chambord
Salon de la chasse
33 commentaires -
Par Pat Photographies le 17 Avril 2015 à 05:00
En descendant des terrasses pour le second étages, la salle en croix crée la surprise - Chacun des bras est couvert d 'une immense voute à caissons en arc surbaissé , ornés des emblèmes de François 1 er - Les puissantes voutes reçoivent le poids des terrasses dallées au niveau supérieur
Poêle en Faïence
54 commentaires -
Par Pat Photographies le 16 Avril 2015 à 05:00
Arrivé sur la terrasse, on peut remarquer que l'escalier est surmonté d'une tour-lanterne, elle s'élève à 32 mètres et surmonte toutes les cheminées de Chambord. Son sommet est coiffé d'une fleur de lys (symbole de la monarchie française). Les terrasses sont encadrées de tourelles et de lucarnes parées de marqueterie de tuffeau et d'ardoise
49 commentaires -
Par Pat Photographies le 15 Avril 2015 à 05:00
L'escalier du château de Chambord- qui pourrait avoir été construit sur la base de dessins de Léonard de Vinci - a la particularité d'être constitué de deux escaliers en un. Les deux hélices sont imbriquées l'une dans l'autre sans jamais se croiser. Une personne peut donc descendre et une autre monter sans jamais se croiser. En revanche un jeu d'ouverture permet de s'apercevoir de l'un à l'autre. Les éléments architecturaux de cet escalier sont inspirés de l'escalier du château de Blois. Cet escalier est aussi appelé « escalier à double révolution ».
La raison d'être de ce « double escalier » est probablement d'éviter les engorgements notamment pour se rendre aux terrasses.
L'arrivée aux terrasses (toit du château)
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