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Cet ouvrage fortifié est bâti sous l'impulsion de Foulques Nerra, comte d'Anjou en 994.
Sous la domination de la dynastie anglaise des Plantagenêt, le château est agrandi par le roi d'Angleterre Richard Cœur de Lion, comte du Maine et d'Anjou de 1189 à 1199. Philippe Auguste le reconquiert en 1206, puis il est détruit par les Anglais lors de la guerre de Cent Ans. Du bâtiment de cette époque subsiste une façade de la tour principale, appelée « donjon de Foulques Nerra ».
En 1465, Louis XI ordonne la reconstruction du château, en contrebas des vestiges de l'ancien édifice ; les travaux sont menés sous la direction de Jean Bourré, trésorier de France et ami du roi, et Jean Briçonnet. Le nouveau château de Langeais est achevé en 1469.
L'événement le plus marquant de la vie du château est le mariage royal de Charles VIII avec Anne de Bretagne, célébré le 6 décembre 1491 à 7 heures du matin. La jeune duchesse n'avait alors que 14 ans et son mariage signe la fin de l'indépendance du duché de Bretagne.
Jusqu'au règne de Louis XIII, le domaine de Langeais reste la propriété de la couronne de France, qui le donne parfois à titre d'indemnisation ou de récompense. Il appartient ensuite à différentes familles.
Pillé et laissé à l'abandon à la Révolution et au début du XIXe siècle, les bâtiments furent remis en état à partir de 1833
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Marcher à la Baguette !!!
Surveillance Intensive ! Brigade des bleus ....22 !!!
Ligne directrice, mais aller plonger dans l'incertitude ......
Une famille formidable !
Appartement avec vue sur mer
Place libre, mais parking payant !!!
Et comme disent les Anglais : "“Si on ne voit pas la France depuis le rivage, c'est qu'il pleut ; si on la voit, c'est qu'il va pleuvoir.”
Pour l'instant profitons de cette météo agréable !
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Coucou la compagnie !
Du plus petit et insignifiant
Au plus volumineux
Tiens le bien .....!!!!!!
Trop crevant !!! Du leste au bout de la ficelle ira bien ....
Se laisser porter par les vents
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Le château de Brézé, ancienne demeure des grands maîtres de cérémonies des rois de France, a la particularité de posséder un important réseau souterrain et les douves sèches les plus profondes d’Europe.
Au XVe siècle, Gilles de Maillé-Brézé, Grand maître de la Vénerie du « Bon Roi René » (René d'Anjou), obtient de celui-ci l’autorisation de fortifier le domaine de Brézé. À partir de 1448-1450, les douves atteignent une profondeur de 10 à 12 mètres et l’on commence à creuser les premières salles souterraines autour des fossés. Le premier niveau de creusement est visible au pied du pilier maçonné qui soutient la passerelle piétonnière
D’autres salles et galeries de défense sont visibles sur le pourtour des douves. Chaque niche de tir devait être servie par au moins un homme. La garnison du château, sous les ordres d’un « capitaine » devait atteindre pour le moins 50 hommes d’armes. C’est peut-être l’un d’eux qui grava son nom sur l’appui de l’une des meurtrières.
Le château de Brézé possède aujourd’hui les douves sèches les plus profondes d’Europe à faire le tour complet d’un château. Contrairement à une idée très répandue, ces douves n’ont jamais contenu d’eau.
Il y a plusieurs raisons à cela : Le château étant construit sur une hauteur, le cours d’eau qui passe au pied du village (la Dive) ne pouvait pas être détourné pour alimenter ces fossés. / Compte tenu de la taille des douves et de la porosité du tuffeau (plus exactement sa capacité à absorber l’eau), il aurait fallu un volume d’eau énorme pour non seulement remplir ces fossés mais également pour les garder pleins. / Enfin, une immersion complète aurait rendu toute vie impossible au cœur des souterrains, tout comme dans les parois périphériques des douves.
C’est alors que les dépendances du château furent aménagées dans ces parois rocheuses, à l’abri de l’extérieur.
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La particularité du château de Brézé réside en son réseau troglodytique situé sous le château et dans les fossés, comportant aussi bien des pièces de la vie quotidienne (boulangerie, écurie, magnanerie) que militaire (pont-levis, chemin de ronde). Le château fait l'objet d'un classement au titre des Monuments historiques depuis le 6 mars 1979
A l'époque féodale, de majestueux colombiers ont été bâtis. Ils étaient l'apanage de la Noblesse et constituaient une vitrine du château auquel ils appartenaient. A une époque où la viande fraîche manquait et se conservait dans le sel, la chair fraîche et les oeufs étaient appréciés sur toutes les tables. Le pigeon constituait un complément à la viande de salaison et les oeufs étaient servis en omelette. Les jeunes pigeons servaient aussi le nourriture aux faucons que l'on dressait pour la chasse au vol.
Chaque couple de pigeons y occupe "un boulin", c'est-à-dire une case qui peut même être double afin d'accueillir les jeunes en attente de leur période d'envol pendant que les parents s'occupent d'une seconde nichée.
En prenant 100 couples de pigeons par colombier, générant au moins 4 petits par an, on obtient... 16 800 000 pigeons par an ! On a ainsi vite démontré l'utilité de cet oiseau pour la consommation et la constitution d'engrais riche pour le vignoble.
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