• Poste de commande

     

     

     

     

     

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  • Salle des aiguillages

     

     

     

     

    Salle des aiguillages

     

     

     

     

    Salle des aiguillages

     

     

     

     

    Salle des aiguillages

     

     

     

     

    Salle des aiguillages

     

     

     Une série en noir et blanc sur l'article précédent 

     

     


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    Travail dans la mine

     

     

     

     

     

    Travail dans la mine

     La lampisterie est conservée dans son état d'origine et contient une collection de lampes. L'espace est cloisonné et le mineur, pour prendre sa lampe, passait nécessairement par une jeune fille (la lampiste), à qui il remettait un jeton qu'elle affichait sur un tableau. L'intérêt de ce système était de savoir, à tout instant, qui était au fond de la mine, le jeton identifiant le mineur par son numéro. Ce système est toujours utilisé partout dans le monde. ( Site de Lewarde)

     

     

     

     

    La Lampisterie

     

    La lampe à huile est devenue la référence. Sa flamme était d'abord nue, c'est-à-dire en contact direct avec l'atmosphère. Cette lampe présente des risques très importants d'explosion en cas de présence de grisou.

    Elle a donc été remplacée par une lampe équipée d'un grillage (un tamis) mais qui éclairait donc moins.

    Le grillage fut ensuite remplacé par un verre qui avait comme inconvénients de noircir et d'être fragile.

    La lampe à cristal a été utilisée jusqu'en 1985. Son cristal ne noircit pas et est suffisamment épais pour ne pas casser. Elle permet de plus de détecter le grisou car sa flamme vire au bleu en présence de méthane.

    Son évolution permet de quantifier le grisou grâce à la hauteur de la flamme. L'ordre d'évacuation est donné dès que sa présence dans l'air dépasse les 2%.

     

    La Lampisterie

    La lampe électrique, enfin, éclaire bien le champ de vision mais ne détecte pas le grisou. Elle tue aussi le travail des lampistes car les mineurs les chargent eux-mêmes.

     

    Le métier des lampistes, quoique moins dangereux que celui des mineurs, n'était pas sans risque, car ceux-ci manipulaient de l'huile, de l'essence et finalement de l'acide (pour les batteries des lampes électrique).

     

     

     


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    Retour à la surface

     Cage d'ascenseur d 'un chevalet, en direction du fond de la mine  

     

     

     

    Retour à la surface

     

     

     

     

     

    Remontée des wagonnets

     

     

     

     

    Retour à la surface

     

     

     

     

    Retour à la surface

     

     

     

     

     

     


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    Travail dans la mine

     

     

     

     

     

    Travail dans la mine

     

     Les mineurs creusaient les parois, par paliers, en suivant la veine de charbon qui démarrait à -90m et plongeait à plus de 1000m de profondeur. Le creusement était d'abord effectué à l'explosif puis à l'aide d'outils (à main puis marteau-piqueurs) par les « abatteurs ». Ceux-ci travaillaient couchés, espacés d'environ 5 mètres les uns des autres, dans des galeries inclinées de 30° et portaient des blancs de travail pour être plus facilement repérés. Ils étaient chargés de « boiser », c'est-à-dire d'étayer la galerie, puis de faire tomber la matière dans des wagonnets. Les mineurs étaient à l'origine payés en fonction de la masse de charbon qu'ils dégageaient. Ils négligeaient donc le boisage pour augmenter leur efficacité, ce qui a donné lieu à des effondrements. Le système de paiement fut donc modifié pour tenir également compte du boisage et améliorer ainsi la sécurité.

     Les chevaux ont été utilisés dans les mines dès 1848. Il s'agissait de races bretonne et belge plutôt petites (1,40m au garrot) et de mâles castrés, plus dociles. La descente était une opération difficile qui prenait au moins deux heures et une fois le cheval descendu, celui-ci ne remontait plus jamais. Il restait ainsi une douzaine d'années au fond à tirer des trains de 12 berlines, soit 7 tonnes. Le vétérinaire et le maréchal ferrand descendaient s'occuper d'eux dans leurs écuries souterraines

    Dans les années 1950, un système à base d'eau pressurisée a vu le jour. Il attaquait les parois grâce aux 80kg de pression qu'il développait, afin de creuser des pré-trous où l'on introduisait des explosifs. Au cours des mêmes années sont apparus la lampe frontale et l'étançonnage métallique, ainsi que l'électricité, qui arrivait sous une tension de 5000V, rabaissée à 500V par des transformateurs sités au fond pour alimenter les outils. Des locomotives électriques on alors remplacé les chevaux. Elles tiraient des trains composés de berlines de trois tonnes chacune.

    C'est enfin le téléphone qui est apparu : tous les mineurs pouvaient alors entendre les messages de la surface

     

    Travail dans la mine

     Evacuation mécanisée à l 'intérieur des petites veines

     

     

     

    Travail dans la mine

     

     

     

    Travail dans la mine Travail dans la mine

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Engins mécanisés de toutes sortes

     Travail dans la mine Travail dans la mine

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

                                                                                                                                                                             

     

     Travail dans la mine Travail dans la mine

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Travail dans la mine

     

     

     

    Travail dans la mine

     

     

     

     

    Travail dans la mine

     

     

     

     

    Travail dans la mine

     

     

     

     

    Travail dans la mine

     


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  • La descente dans la mine

     

     

     

     

     

    Descente dans la mine

      La descente s'effectue  grâce à un ascenseur descendant à 9m/s. Les berlines avaient leur propre ascenseur, à 14m/s. Ces ascenseurs étaient munis d'un « parachute », c'est-à-dire de crochets qui immobilisaient la cage en cas de rupture du câble. Cependant, lorsque le puits de mine était en cours de forage, donc avant l'installation d'un ascenseur, la descente se faisait dans un panier. Le puits de mine servait également à la ventilation des couloirs : un système de portes et de sas dirigeait un flux d'air à 4m/s et permettait d'éliminer le grisou et de modérer la température. En effet, celle-ci était comprise entre 25 et 30°C, même pendant l'hiver.

     

     

     

     

    Descente dans la mine

    Dans Germinal, Zola nous décrit les conditions de travail qui sont détestables, difficiles. Les accidents et maladies professionnelles sont fréquents, les salaires sont dérisoires. Les ouvriers sont payés à la semaine, à la journée, à la tâche.Bonnemort explique les différentes étapes de son travail. Il est descendu dans la mine alors qu'il n'avait pas encore huit ans. Il a d'abord été galibot, puis herscheur lorsqu'il eut la force de rouler, ensuite haveur. Ayant des problèmes aux jambes il est devenu remblayeur, raccommodeur et il est maintenant charretier. Il a cinquante-huit ans et s'il prenait sa retraite il n'aurait qu'une pension de cent cinquante francs. Bonnemort va donc attendre d'avoir soixante ans pour obtenir une pension de cent quatre-vingt francs. On peut donc remarquer que trente francs dans la vie des mineurs est extrêmement importants.

    Dans les mines les ouvriers sont exposés à de très forte variation de températures, la chaleur était suffocante, l’air quasi absente.L’eau était présente dans la mine et dérange le travail des mineurs.Ils étaient aussi exposés à l’humidité . Ce travail nécessite aussi des efforts physiques.A l’exemple de Catherine qui poussait une berline valant les 700kg. Les ouvriers doivent se faufiler dans les mines, creuser dans des positions difficiles, passer les berlines, les remplir.

    Travailler dans la mine est dangereux. Il y a des risques d'éboulement, des coups de grisou.Zola décrit la fosse, un lieu effrayant .Les bâtiments sont mal éclairés, pleins de trous noirs inquiétants avec la complication de leurs salles et de leurs étages.

    Zola raconte la façon dont Etienne Lantier découvre ces lieux effrayants. Après avoir monté un escalier obscur et à moitié détruit, il s'était trouvé sur une passerelle branlante, puis avait traversé le hangar du criblage, plongé dans une nuit si profonde qu'il marchait les mains en avant pour ne pas se heurter..Pour finir, les mineurs ont droit à leur propre maladie ce qui n’est pas un privilège pour eux.Les poussières dans la mine comportent des substances qui provoquent des maladies , la silicose. 

     

     

     

    Descente dans la mine

     

     

     

     

    Descente dans la mine

     On transportait  dans les longues galeries les hommes sur des charrettes tirées par des chevaux, puis la motorisation arriva- Point d 'embarquement dans des Berlines

     

     

     

    Descente dans la mine

     

     

    Descente dans la mine

     

     

     


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    La salle des pendus

    A l'époque, dans les débuts, il n ' y avait pas de voiture - on arrivait en vélo que l 'on suspendait avant de passer au vestiaire

     

     

     

    Descente dans la mine

     

     

     

     

     

    La salle des pendus

    Pas de placard pour mettre les vêtements, les chaussures, on suspendait le tout

     

     

     

     

    La salle des pendus

     

     

     

     

     

    La salle des pendus

     

     

     

     

     

    La salle des pendus

     

    Les mineurs l'appelaient « vestiaire ». L'appellation « salle des pendus » date de 1906.

    Cette salle était à la fois le vestiaire et la salle de bain des ouvriers (les femmes n'avaient pas de vestiaire dédié et devaient donc rentrer chez elles pour pouvoir se laver ; les jeunes garçons 14 ans  (surnommés « galibots ») avaient une petite pièce séparée). Les bleu-de-travail des ouvriers (appelés en patois local « loques eud fosse ») étaient pendus à des « monte-habits » numérotés. Chaque mineur disposait d'un jeton correspondant. Ce stockage au plafond avait de nombreux avantages :

    gain de place (1 vestiaire tous les 10cm au niveau du point d'ancrage)

    séchage plus rapide (nécessaire car les vêtements étaient trempés par la sueur, la température sous le sol s'élevant d'un degré Celsius tous les 33m, et par l'eau qui était pulvérisée pour fixer les poussières) aidé par des pulseurs d'air chaud ( On pouvait descendre jusque 600 m )

    nettoyage de la pièce plus facile puisqu'il n'y avait pas d'obstacles au sol (la pièce était lavée trois fois par jour au jet d'eau)

     

     

     

    La salle des pendus

    Et avec un bon cadenas, on verrouillait la descente  et le vol

     

     

     

     

    La salle des pendus

     

     

     

     

     

    La salle des pendus

     

     

     

     

     


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